Carmageddon

30 Juin 1997: les premières notes de "Zero Signal", titre tout récemment produit par Fear Factory, résonnent dans les enceintes des ordinateurs de gamers du monde entier. Sur leur écran se dessinent les logos de SCi et Stainless, puis un monstre de la route jaune, suivi d'une foule d'autres prenant le départ d'une course en écrasant le porteur de drapeau au passage. Apparaissait ensuite le titre qui allait marqué une génération: Carmageddon.

Le monde venait de découvrir le plus violent jeu de voitures de tous les temps. Un concept hallucinant témoin de la liberté des créateurs de cette époque bénie: des véhicules taillés pour tuer dans un futur post-apocalyptique font la course contre la montre, la police, et les autres concurrents. Trois façons de remporter une course: effectuer tous les tours en ne manquant aucun checkpoint, détruire tous les adversaires (5 par course) ou bien... écraser tous les piétons! Car Carmageddon propose cette incroyable (dans la société bien-pensante à la violence aseptisée actuelle) possibilité de faire exploser les piétons sur le capot de votre voiture alors que vous franchissez tranquillement la barre des 200km/h dans les rues de la ville, l'usine chimique, la plage, les montagnes enneigées, les mines à niveaux multiples, les campagnes boisées... D'ailleurs les piétons fournissent une ressource indispensable au joueur en course: du temps. Chaque dégât infligé à un adversaire et chaque piéton tué, de même que chaque checkpoint franchi dans l'ordre crédite le joueur de précieuses secondes sans lesquelles le jeu s'arrête.

Fort de dizaines de courses, d'adversaires variés et nombreux, de flics ultra violents et de centaines de piétons par course (500 en moyenne), Carmageddon offre également au joueur une jouabilité basée sur un moteur 3D très efficace et peu gourmand, ce qui fit largement son succès.

si ses deux suites actuellement sorties ne valent pas l'original, un nouvel opus est annoncé pour un avenir proche, le développement étant déjà avancé. Suite dans un prochain article, à propos cette fois de Carmageddon: Reincarnation.

J'y ai trop peu joué pour me faire une vrai opinion, mais je n'ai pas trop accroché sur ce jeu. Probablement trop ancien pour moi, j'ai trouvé les graphismes potables mais sans plus et les quelques parties que j'ai tenté étaient horriblement dures ^^

Je l'ai fini d'une traite. Il date de 1997, les graphismes pour l'époque étaient les meilleurs, car il faut ajouter la déformation des voitures et le décors destructible. Un des rares jeux à avoir un 20/20 chez moi.

Même si j'ai vu mieux comme graphisme a l'époque , c'est vrai que les piétons a écraser c’était un des points forts de ce jeu. La violence dans les jeux vidéos c'est quand même quelque chose d'énorme. J'ai toujours regretté ça dans d'autres jeux de courses comme Gran Turismo. Par contre on peut dire que malgré le choix de personnages, je suis resté un peu déçu par le fait que chacun ait une voiture attitré sans possibilité de la changer ou la modifier (je crois^^).

L'évolution des performances et la possibilité d'avoir 2 ou 3 voitures par personnage auraient été un plus selon moi (tout en gardant des spécialités pour chaque personnage)

Les voitures se gagnent en cours de partie et si tu finis le jeu tu les reçois TOUTES. Faut pas oublier que la boîte était pas grande à l'époque, ils n'étaient qu'une équipe à bosser dessus, et c'est l'acteur principal qui faisait cascadeur pour les effets visuels (il a été renversé réellement par des voitures sous plusieurs angles pour que le comportement des piétons soit réaliste). D'ailleurs pour la caméra embarquée, il a reçu un coup de batte de baseball derrière la tête pour simuler une inertie due à un choc frontal!!!

(Et de 111).

Ah tu peux garder Max et avoir une autre voiture quand tu as une partie avancée?

Oui, mais c'est extrêmement difficile de gagner des voitures. Mon maximum c'est 4 avant la fin du jeu, ce qui est très maigre. D'autant que je préfère la Yellow Hawk (je joue Die Anna moi).