Après deux jeux vidéo inspirés de son univers et du héros de ses romans, Rincewind (Rincevent en français), Terry Pratchett vous propose aujourd'hui de rencontrer la face cachée de la cité d'Ankh-Morpok, celle de la corruption et des meurtres sanglants. Ankh-Morpok est LA ville du disque monde.
S'y côtoient vampires, zombies, magiciens et autres trolls. C'est dans cette fange putride que vous avez décidé de devenir le premier détective privé après vous être fait viré injustement de la police pour avoir accepté un ridicule pot-de-vin . Vous êtes donc Lewton, un croisement entre Philip Marlowe et Mike Hammer dans le plus pur style regard dur, réplique fracassante et look borsalino, imper miteux. Votre entreprise ne marche pas très fort quand une mystérieuse et pulpeuse jeune femme arrive dans votre bureau pour vous engager.
L'affaire paraît simple : retrouver son amant disparu au retour d'un voyage. Elle paye grassement mais l'affaire n'est que la partie visible de l'iceberg...
Étant accro à la série des Discworld depuis ses début, j'ai acheté à l'époque ce jeu les yeux fermés. Il est pour moi la consécration des adaptation vidéo-ludique du monde de Terry Pratchett. Discworld noir possède un gameplay unique ainsi que des énigmes cohérentes et logiques ce qui n'était pas le cas de ses prédécesseurs, ce qui le rend "faisable" presque sans avoir recours à la soluce. Les associations ne se font pas uniquement avec les différents objets mais aussi avec nos notes d'enquête issu de notre carnet et autres... (no spoil), ce qui permet une implication plus profonde du joueur le tout dans une logique implacable.
Il n'est jamais trop tard pour découvrir ce jeu qui est disponible en abandonware un peu partout en version PC ou PSX.
En français intégral, les voix sont serte compressées mais l'humour y est omniprésent.
Un des point & clic le mieux ficelé et le plus original auquel j'ai pu jouer et que je ne manque pas de conseiller.