Après deux aventures en 2D à scrolling horizontal, Duke nous revenait dans un monde en "3D" dans un jeu qui allait marquer de son empreinte le paysage vidéoludique.
Ayant le choix dès le départ de délivrer Los Angeles de ses envahisseurs (L.A. Meltdown), d'éradiquer la menace alien directement dans l'espace (Lunar Apocalypse) ou encore de libérer une ville occupée (Shrapnell City); le joueur entrait immanquablement dans la peau de Duke Nukem, héros ultra macho, archétype de la virilité à l'américaine.
Doté d'un arsenal très original (shrinker gun, freezer, micro wave weapon, shotgun, mitraillette, pipe bombs,...), Duke élimine en masse des ennemis au design amusant (Pig Cops pour ne citer qu'eux) ou carrément effrayant (Battlelord). Déambulant dans des niveaux conçu très ingénieusement et bourrés de références au cinéma apprécié par l'équipe (The Shawshank Redemption, Indiana Jones, The Hunt for Red October,...) voire à d'autres jeux (hilarant de découvrir un "doomed" spacemarine), Duke passe tant dans un supermarché que sur la chaise électrique, dans un parc d'attraction (The Birth pour ceux qui ont la version Atomic du jeu) comme dans une base militaire high-tech, et même dans des studios de cinéma ou encore dans le vide spatial!!!
Héros macho s'il en est, Duke s'impose comme l'homme à femmes du monde FPS, et les babes "shake it" dès qu'il sort une liasse de Washingtons. L'ambiance délicieusement érotisée ajoutant à l'humour implacable soutenu par les remarques de votre personnage ne peut laisser indifférent; et succomber au charme de ce jeu est tout simplement dans l'ordre naturel des choses. Il va même jusqu'à employer des stéroïdes pour augmenter ses capacités (don't try this at home, fellas) et ne rechigne pas à écrabouiller d'un coup de talon les ennemis réduits par son shrinker gun. Attention néanmoins, si certaines babes cachent d'horribles aliens, les autres sont d'innocentes créatures... qu'il vous est toujours possible d'envoyer ad patres dans un élan de rage irrationnel!
Pour conclure, comme Duke Nukem le résume si bien à ses conquêtes féminines: Hail to the King, Baby!