Oui vous avez bien lu: Zork.
Eh non Sheldon Cooper n'est pas le seul à aimer ce jeu (et même ce genre de jeux). Alors ok, je suis née bien après, mais bon on ne reproche pas aux violonistes de jouer du Bach, alors qu'on me laisse m'amuser à Zork!
Bon tout ça c'est bien joli, mais c'est quoi, Zork? Eh bien c'est un jeu (si si je vous jure) textuel, c'est-à-dire que vous tapez vos actions (open door, take item...) et ne contient absolument aucun élément graphique "image", uniquement du texte et un score. Vous jouez un guerrier (enfin c'est eux qui le disent) et vous explorez la "carte" (à imaginer intégralement) en collectant des objets qui vous aideront à franchir des obstacles (route barrée, porte fermée, arbres tombés...).
Il faut une sacrée dose d'imagination pour entrer dans "l'univers" de Zork; mais c'est un bon test pour voir si vous avez encore la fibre imaginative ou si le matraquage grandiloquent que vous subissez avec joie grâce à votre carte graphique vous a privé de votre capacité à créer vos propres images et à les voir sans les yeux...
Le joujou d'Infocom connaîtra un franc succès et aura droit à deux suites directes (Zork II et Zork III, ah le bon vieux temps où la logique était encore maîtresse dans l'art de nommer les suites); de nos jours il se range parmi les "cultes", ces jeux qui ont fait l'histoire du jeu vidéo et sans qui notre quotidien ludique serait bien fade.